Le bâtiment

Le collège de Valenciennes devient lycèe en 1875 par décret de M. Henri Wallon, historien, homme politique, né à Valenciennes en 1812 et mort à Paris en 1904. Un incendie en 1908 détruit une aile du lycée situé rue Ferrand (entre le conservatoire et l’église Saint Nicolas). C’est en 1913 qu’est édifié le lycée sur son emplacement actuel. Durant la première guerre mondiale, les allemands y établissent, pour leurs blessés, un hôpital de 1200 lits. L’Association des Anciens Elèves (elle vient de fêter ses 150 ans) apporte sa contribution au bâti par l’adjonction d’un troisième étage au bâtiment le long du boulevard Harpignies. Les dégâts occasionnés par la deuxième guerre mondiale sont visibles :

  • des traces d’impacts de balles, sur les murs, le long du boulevard Leclerc
  • l’entrée, 16 place de la République est détruite lors d’un bombardement en 1944, reconstruite en 1959

Le bâtiment Pascal est érigé dans les années 1990 (le long du boulevard Froissart). Une restructuration permettant d’abandonner l’annexe mais également de créer un internat de 146 places (110 chambres individuelles pour les prépas, 12 chambres triples pour le pré-bac) est réalisée de 2013 à 2016.

La construction du collège Sainte-Croix prend fin en 1735 dans la rue Ferand
Le lycée est transformé en lycée et prend le nom d’Henri Wallon en 1875
En 1914, durant la 1ère Guerre Mondiale, le Lycée est utilisé pour accueillir les blessés. Les allemands y établissent un hôpital militaire de 1200 lits
L’entrée principale et son campanile seront détruits, l’entrée située sur la place de la République sera reconstruite dans un style plus moderne

HISTORIQUE 1735 - 2016

En 1913 le Lycée est édifié sur son emplacement actuel par l’architecte Paul Dusart, où il occupe aujourd’hui 2,5 hectares
Le collège devient celui de Valenciennes en 1967
Importante reconstruction qui amène la création d’un internat et le rapatriement des classes préparatoires aux Grandes Écoles dans l’ancien gymnase du lycée
Fermeture de l’annexe du Boulevard Harpignies

Henri Wallon

Henri Alexandre WALLON, surnommé le père de la 3ème République, est un député célèbre pour avoir été à l’origine de l’amendement qui a fait entrer le mot “République” dans les projets des lois constitutionnelles de 1875, fondatrices de la Troisième République. Professeur à l’école normale en 1840, à la Sorbonne en 1846, il a été le Ministre de l’Instruction Publique de 1875 à 1876. Ses travaux sur l’esclavage dans les colonies françaises (1847) et sur l’esclavage dans l’Antiquité (Histoire de l’esclavage dans l’Antiquité, 1848, rééditée en 1879) le firent entrer, aprés la révolution de 1848, dans une commission pour la réglementation du travail dans les possessions coloniales françaises et, en novembre 1849, il fut élu représentant de la Guadeloupe à l’Assemblée législative en demandant à être suppléé par un ancien esclave (Louisy Mathieu).